• Atelier d'écriture,  Corona,  Non classé,  Poème

    Écrire aux temps du Corona (jour 10): Léon le dindon

    Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. Je l’appelais Léon Le Dindon De mon Tonton Gaston. Il mangeait des limaçons Des moucherons Du jambon Des oignons. Quand maman Marion Appelait Tonton Gaston Elle posait des questions Sur Léon A Noël mon Tonton Gaston Est venu à la maison Pour le réveillon – Tu l’aimes bien Léon ? Me demanda Tonton. – Oui Tonton Gaston. – Alors prends-en un pilon ! Voilà…. A chaque jour suffit sa peine. Commentez si vous voulez. Portez-vous bien. Prenez soin de vous. Et des autres. A demain.

  • Atelier d'écriture,  Corona,  Non classé,  Poème

    Écrire aux temps du Corona (jour 8): Sakura

    Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook. J’espère que vous allez toujours tous bien. Vous et les vôtres. Jolie photo de printemps ce matin. Mais interdiction de parler du printemps, nous a dit Alexandra. Donc, il ne sera pas question de printemps ! Bonne lecture à toutes et à tous.   On te nomma Sakura Tu naquis à mi-mars Au cœur du japon ancestral Tout le monde t’admira Tu étais tellement légère Tellement fraiche Tellement jolie Au teint si clair. On vint donc de Tokyo De Kyoto D’Osaka De Kobe Pour te voir Pour t’admirer. Sans tarder. A la fin du ce mois Tu mourus Comme tous les ans Laissant…

  • Atelier d'écriture,  Corona,  Poème

    Écrire aux temps du Corona (jour 5): La Chouette, l’Araignée et le Serpent.

    Moi, sur ce tronc d’arbre, j’ai vu Une Chouette et un Serpent. Mais une Araignée s’y promenait aussi. D’où cette fable…Prenez-en de la graine !! Bonne journée.   Une Chouette, ayant peu à dîner Car elle était couchée S’en alla crier famine Chez l’Araignée sa voisine. « Je ne suis pas fine bouche Auriez-vous une mouche Pour mon prochain repas ? Mon Hibou ne peut pas Chasser rats ou mulots Il s’est cassé le dos. En volant bien trop bas Il a heurté un chat. » Mais l’Araignée n’est pas aimable Elle est même carrément irritable. « Des mouches, j’en ai une bonne centaine Dans mon frigo au fond de ce vieux chêne Mais…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Ma danseuse

    Et voilà septembre et les ateliers de Leiloona qui reprennent. Et c’est avec bonheur que je reprends le collier après un été bien paresseux. Beaucoup d’autres ont travaillé sur cette photo. Allez donc les lire. Alors voilà la première photo et mon premier texte, dédié bien évidemment à Annie, ma petite femme adorée. J’aurais tant aimé te voir danser. Sauter, tourner, virer. Attitude, échappement, piqué. Tout ce que tu me racontes, passionnée. De tous mes yeux je t’aurais regardée Dévorée, enregistrée, mémorisée Pour ne jamais l’oublier. Je t’ai pourtant vue danser Sur toutes les photos que tu m’as montrées Des instantanés, des moments figés. Au sol, en l’air, portée, Légère,…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Le bateau de Rimbaud

    Bien.. Quelques jours de maladie et j’abandonne l’atelier, ce n’est pas possible ça…  Hop, la crise est passée, il faut rattraper le retard. Ce texte aurait dû être écrit il y a deux semaines. Je savais ce que j’allais écrire, il me suffisait de m’y mettre. Voilà, bonne lecture de ce nouvel atelier de Bricabook. Les autres textes peuvent évidemment encore être lus. Bonne lecture !!   Comme je descendais des Fleuves impassibles, Naviguant tristement sans élan, sans ardeur Je la vis s’approcher, et je pensais possible D’imaginer l’amour, d’espérer le bonheur. Voilà longtemps déjà que mon bel équipage, Avait fui la cabine, nul homme ne me guidait Et je…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Le doux pays des fleurs

    Des fleurs, des plantes… Une serre.. Est-ce un laboratoire ? Le reste d’une société après le chaos ? Chacun des membres de l’atelier de Leiloona (Bricabook) aura sa version. Je vous livre la mienne. Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus. Arrête-toi, voyageur ! Voici un lieu en tous points enchanteur. Tu n’entendras aucune clameur Aucune peur, nulle douleur Tu n’y verras ni empailleur Ni enquiquineur Ni encaisseur, ni explorateur Pas non plus d’escamoteur, d’escaladeur, d’envahisseur De sénateur. Mais de la chaleur Une superbe lueur Nuit et jour de la couleur De la lenteur, du labeur Du bon cœur, En un mot, un bonheur ravageur Des odeurs, des vapeurs. Car en…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Renaissance

    Je vous offre des alexandrins ce matin pour commencer la semaine. Une photo, quelques mots, c’est le slogan de l’atelier de Bric à Book que vous connaissez bien maintenant !! Alors bonne lecture dans ce texte court. En bas de page, une explication tirée de Wikipédia vous rappellera, si besoin, ce qu’était ce fleuve. Je ne sais qui j’étais, si j’ai assassiné Mon père, ma mère, mon frère, un enfant égaré, Si j’étais un tyran, un despote éclairé, Si j’étais général, César, ou bien Pompée, Responsable de guerres, de mille atrocités. J’ai sûrement arrêté, trahi et torturé Des milliers d’innocents, achevé des blessés. C’est sûr que j’ai volé, joué, dilapidé…

  • Au fil des jours,  Poème

    Le temps emporte tout

    Et si tu m’écrivais ? Un p’tit mot, un texto Comme ça, pour rien Pour savoir si j’vais bien Si j’suis en bonne santé S’il m’est rien arrivé Si j’vais finir l’année. Et si tu m’appelais T’as bien mon numéro Comme ça, pour rien Pour que j’entende ta voix Me dire que c’est bien toi Que j’dois pas m’inquiéter Que tu ne m’as pas oublié. Et puis, si tu passais ? A l’heure de l’apéro Comme ça, pour rien Pour partager une bière Raconter  tes misères J’aime bien quand tu es là J’aime bien être avec toi. Le temps emporte tout Les rêves et les  souvenirs, Les larmes et les sourires Mais…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Ombre et lumière

    Habitués de ce blog, vous le savez que le lundi, c’est le jour de Leiloona, de Bricabook et de sa photo à commenter, à inventer. Ce lundi ne déroge pas à la règle. J’ai repris le boulot, pour la dernière année. J’ai repris également les ateliers après deux mois de non-écriture. Commençons par une photo de la fête. Bonne semaine. La roue tourne La vie tourne Parfois la lumière Parfois le sombre L’obscurité Le jeu La musique L’ivresse Le tournis Dans la lumière On te voit Tu tournes avec les autres Tu ris fort Pour qu’on t’entende Tu t’enivres Insouciant Entrainé par la folie De la vie Descends du manège…

  • Ninon,  Poème

    Le creux de ton cou.

    C’est la corne d’abondance Des senteurs et des parfums. Je le reconnaitrais entre mille Le tien. Long, élégant et gracieux J’aime y blottir mes yeux, J’y vois la paix et le beau temps Sans fin. C’est une niche, une cachette Un refuge, un abri doux Je m’y enfouis pour m’endormir Serein. Si ma nuit est agitée J’y trouve toujours le repos Lui seul m’apaise et me rassure Si bien. C’est une clairière sous tes cheveux Une prairie tendre et fleurie Où galopent mes baisers Mes mains.

  • Au fil des jours,  Poème

    J’ai comme une envie…

    Je n’entends plus la peur Je n’entends plus la haine Je ne vois plus l’horreur Je ne sens plus la peine J’ai envie de m’ouvrir J’ai envie de chanter Pas envie de mourir Pas envie de pleurer Je ne veux plus de cris Je ne veux plus de pleurs J’en ai marre des folies J’en ai marre du malheur Fatigué de la guerre Fatigué des tueries Fatigué des misères Fatigué des conneries Écouter le printemps Regarder le ciel bleu Sentir souffler le vent Faire semblant d’être heureux S’étendre sous un pommier Et puis pour un instant Oublier les guerriers Et dormir calmement

  • Au fil des jours,  Frissons,  Hommage,  Poème

    Je suis …

    Je suis Charlie Je suis Paris Je suis Belgique Je suis Liban Je suis Israël Je suis Mali Je suis Burkina Fasso Je suis Côte d’Ivoire Je suis Syrie Je suis Turquie Je suis Tunisie Je suis Maroc Je suis Algérie Je suis Palestine Je suis Egypte Je suis Londres Je suis Boston. Je suis Canada, Australie, Koweit, Pakistan Je suis Yemen Arabie Saoudite Afghanistan. Je suis Europe Asie Océanie Afrique Amérique Je n’ai pas de nation Je n’ai pas de religion Je n’ai pas de couleur Je n’ai pas de pays. Je suis tout le monde Tous ceux qui tombent Sous les bombes. Hommage des dessinateurs sur le site…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Parapluie noir et mouchoir blanc

    Lundi. Bricabook. Comme chaque semaine, merci à Leiloona de nous proposer une image pour faire fonctionner nos neurones. Sur cette page, vous trouverez les textes et les liens des autres participants. Voici ma participation (pas très gaie, je l’avoue…) Parapluie noir et mouchoir blanc Passe la vie, passent les ans. Le dos vouté par les années Il faut marcher sans s’arrêter. La mort attrape les immobiles Les plus chétifs, les plus fragiles Alors qu’importe le pourquoi Il faut marcher droit devant soi. Parapluie noir et mouchoir blanc Passe la vie, passent les ans. Tu as vécu ta vie entière A travailler, à être mère. Ton mari mort l’année passée Tes…

  • Atelier d'écriture,  Frissons,  Poème

    Insomnie

    On est lundi. Et vous le savez, le lundi est consacré à la photo du site Bricabook. Cette semaine, deux contraintes: la photo et un thème obligatoire: le harcèlement de rue. L’Université de Toulon organise cette semaine une manifestation autour de la question du sexisme et du harcèlement de rue. Les textes de l’atelier feront l’objet d’une exposition durant toute la semaine. Et, pour illustrer le débat (qui clôturera une semaine d’évènements culturels) les textes seront lus sur scène par des étudiants de l’atelier théâtre. Quand je suis passée près de toi Je ne demandais rien, Je ne voulais rien. Je voulais juste Rentrer chez moi J’étais crevée, Fatiguée, usée.…

  • 1000,  Poème

    Lui, je ne sais pas, mais moi je sais

    Il est encore in utero Petit enfant, petit coco Maman le garde encor au chaud. Papa et elle ont bien choisi Un joli nom pour leur petit. Mais top secret, ils n’ont pas dit Le doux prénom du p’tit mimi. Sera-t-il Lou ou Mathéo, Gabin, Mathis ou Lorenzo, César, Léon ou bien Léo, Eliot, Mouloud ou Désiré ? Il y a deux nuits, j’ai même rêvé Que sans son arche, il serait Noé. Ce qui est sûr c’est qu’c’est un gars. Un dur, un vrai, comme son papa Alors, Gaston ou même Lucas ? Il faut trouver en bref, en somme, Un petit nom pour un p‘tit homme Pourquoi pas Max, Loris…

  • Ninon,  Poème

    Un anneau à mon doigt

    Un anneau à mon doigt C’est un morceau de toi Que je porte sur moi. Un anneau à mon doigt C’est un mot entendu Un mot tant attendu. Un anneau à mon doigt C’est un oui prononcé Un samedi de juillet Un anneau à mon doigt Un anneau à ton doigt C’est beaucoup plus que ça C’est ton bras à mon bras C’est ma peau sur ta peau C’est ta voix, c’est mes mots C’est ta main dans ma main C’est toi sur mon chemin C’est oui pour l’avenir C’est vivre et c’est mourir C’est un serment commun D’unir nos deux destins D’avancer tous les deux Même quand on sera…

  • Au fil des jours,  Poème

    Placard (slam)

    Quand tu t’ lèves le matin, Qu’tu sais qu’ça sert à rien Que tu vas te faire chier Tout au long de la journée Alors tu l’aimes ton lit Et t’y resterais si T’avais pas une conscience Une p’tite réminiscence Du temps où tu servais Du temps où tu bossais. Placard, placard, On t’a mis au placard Tu sais pas trop pourquoi Mais tu t’en aperçois. Placard placard Va bien falloir qu’tu sortes Par la fenêtre ou la porte Parce que si tu restes là Tu vas crever, mon gars Au début c’était beau On te filait du boulot T’avais l’impression d’servir A quelqu’chose, de produire Tu donnais ton avis…

  • Hommage,  Poème

    La petite boite rouge.

    Te souviens-tu, Maman ? Je devais être au CP, ou en maternelle. Malhabile, avec deux mains gauches comme je les ai toujours. Mais j’ai bien écouté ce que m’a dit la maîtresse. J’ai bien peint le couvercle et la boite en rouge. Bien vif. Bien partout. Deux couches. Sur le dessus de la boite, j’ai dessiné une fleur blanche. Peut-être que ça ne ressemble pas trop à une fleur Mais je l’ai peinte de tout mon cœur. Et puis, sur les côtés … je ne sais plus trop. Peut-être des fleurs aussi. Il y a quelques mois, nous avons ouvert mon enveloppe Ma grosse boite avec dedans « les trucs à moi ».…

  • Ninon,  Poème

    La magie du réveil

    Chaque matin il s’éveillait dans ses bras Avec le même bonheur. Que se passait-il pendant la nuit ? Quel lutin, quel aimant l’accrochait ainsi ? Ils s’endormaient amoureux, complices, Et puis chacun vivait sa nuit : Bougeait, tournait, se retournait, virait. Le temps passait, la nuit avançait. Doucement, le matin arrivait. Alors les lutins se mettaient au travail Et rapprochaient les corps nus. Geste par geste, souffle par souffle. Attirés l’un vers l’autre, Sans même s’en rendre compte Ils se rejoignaient Pour terminer leurs rêves. Les peaux se touchaient Les lèvres s’effleuraient. Un nouveau jour commençait. Chaque matin il s’éveillait dans ses bras Avec le même bonheur. © JM Bassetti. A Saint Aubin…

  • Au fil des jours,  Poème

    Ton bleu Marine

    J’aime le bleu du ciel, Où les oiseaux se perdent en volant Où le soleil s’éclipse de temps en temps, Mais bordel de trou de pine Je n’aime pas le bleu marine. J’aime le bleu de la mer Où les poissons se cachent en nageant Où le soleil s’enfonce de temps en temps Mais bordel de trou de pine Je n’aime pas le bleu marine. J’aime le bleu de mon steak Où le couteau glisse en coupant Où un peu de sang perle de temps en temps Mais bordel de trou de pine Je n’aime pas le bleu marine. J’aime le bleu de tes yeux Où je me perds en…

  • Au fil des jours,  Ninon,  Poème

    Tu es mon arbre.

    Elle lui disait : Tu es mon arbre. Jamais on ne lui avait dit Quelque chose d’aussi gentil. A lui. Il demandait : quel genre d’arbre ? Elle répondait : un chêne, un beau. Il répliquait : un chêne, c’est gros. Elle assurait : un chêne c’est haut. Il demandait : un chêne ? Pourquoi ? Elle répondait : un chêne c’est droit. Ça a la tête dans les nuages, mais Ça a les pieds sur terre, C’est large, c’est fort. On se sent à l’abri Il protège du soleil, de la pluie On s’y abrite, On y habite.   Et lui, quand elle lui disait ça Tu es mon Arbre, Il fondait, il souriait, Il se sentait Un petit…

  • Au fil des jours,  Poème

    Après la pluie

    Après la pluie La grande pluie Mon frère Charlot, le grand Chaplin Rentre chez nous. Il dégouline. Je cours, je nage Dans son sillage Serviette en main Et gant de crin. Lui, il frissonne Moi, je frictionne. Marie m’exhorte Devant la porte « Allez, fais vite, Toi, la petite… Que fais-tu donc Tu es bien longue.. – Il est mouillé, Il est trempé, Alors, Marie… J’essuie Charlie ! » JMB. Janvier 2015. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.  

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Adieu dame blanche

    Je t’avais protégée, Guettée, veillée, surveillée, Chaque fois que je bougeais, Ne serait-ce que d’un pas Je vérifiais que tu ne risquais rien Que tu n’étais pas en danger, Que personne ne cherchait A t’enlever de moi.   Jalousement, je te surveillais Je ne laissais personne, grand ou petit Te convoiter, s’approcher, te regarder Imaginer te saisir, t’enlever, T’arracher à mon attachement Te prendre, t’arracher à ma vue T’emmener vivre ailleurs Loin de moi, de mes yeux.   Et puis, un moment d’inattention Une cigarette allumée, Deux trois mots m’ont troublé Et je ne l’ai pas vu. Il était là, caché, à l’affût, Se faisant oublier, Attendant le moment Pour…

  • Au fil des jours,  Ninon,  Poème

    Lumière de nuit

    Lumière furtive Lumière bleue, électrique, Tu es là, vive, Endormie, onirique, Vision rapide Je te vois dans la nuit Ton dos tes mains La courbe de tes reins Voleur d’image J’enregistre ton visage Joli voyage Sur ton beau paysage Et puis soudain Le téléphone s’éteint Ton corps s’enfuit Avalé par la nuit Lumière noire Gravée dans ma mémoire Je te sens je te vois Tout au bout de mes doigts. JMB Saint Hilaire de Riez le 14 août 2014. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.      

  • Au fil des jours,  Poème

    A l’école

    Elle s’en va à l’école Des cahiers, de la colle, Une classe, un abri, Pas de haine, pas de bruit. Oasis de douceur Une maîtresse au grand cœur A l’école on est bien Là, on ne risque rien. On est bien à l’école On s’amuse, on rigole, Les bombes n’existent pas Sauf ici, A Gaza. Ver sur mer le 7 aout 2014. © JM Bassetti. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.

  • Au fil des jours,  Ninon,  Poème

    Mes dix doigts sur ta peau

    Mes dix doigts sur ta peau Le matin au réveil J’aperçois sa pâleur Dans un demi-sommeil Je goûte à sa douceur A nulle autre pareille Je ressens sa tiédeur Comme un tendre soleil Je perçois son odeur De fraise et de groseille Et je perçois ton coeur En posant mon oreille Mes dix doigts sur ta peau Le matin au réveil Mes dix doigts sur ta peau Et mes cinq sens s’éveillent © JM Bassetti Ver sur mer le Vendredi 13 Juin 2013. Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.

  • Hommage,  Poème

    L’Aziza

    Couleurs de Casa Mélange d’ocres, de rouges D’oranges et de jaunes Le marché du matin au Maroc Couleurs de Casbah Daniel se promène Blanc, catho ou athée Qu’importe sa pensée Couleurs de l’Amour A son bras, Corine La femme de sa vie Juive, belle, souriante, gaie Couleurs de la Vie Mélange des couleurs Mélange des odeurs Mélange des cultures Couleurs de Paris Daniel écrit Où que tu ailles, où que je sois Je te veux si tu veux de moi   L’Aziza. ©JM Bassetti. Le 9 juin 2014. Pour http://museedurock.com/laziza-daniel-balavoine Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.  

  • Histoire réécrite,  Poème

    Juste une chanson.

    Juste une chanson aujourd’hui. Et pas de moi encore. Mais elle me trotte dans la tête depuis hier soir… Allez savoir pourquoi… Ah si, ça me revient. Reggiani était du 2 mai 1922. Il aurait eu aujourd’hui 92 ans et 24 jours. . Ca doit être ça. Oui, c’est sûrement ça. Je ne vois pas d’autre raison. Donc bon non-anniversaire à  Serge Reggiani.   Les hommes avaient perdu le goût De vivre, et se foutaient de tout Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas Pour eux c’était qu’du cinéma Le ciel redevenait sauvage, Le béton bouffait l’paysage… alors Les loups, ououh! ououououh! Les loups étaient loin de Paris En Croatie, en…

  • Atelier d'écriture,  Poème

    Tante Eulalie

    Atelier d’écriture. Vous êtes invité(e) au mariage de votre cousine. Au moment du repas, vous constatez avec amertume qu’on vous a installé(e) à côté de Grand-Tante Eulalie. Elle est très bavarde mais surtout elle est sourde comme un pot. En un mot, elle comprend tout de travers. Imaginez en 1500 mots environ et avec humour la conversation pleine de quiproquos, de méprises et de double sens que vous entretenez avec la vieille dame. J’étais tellement heureuse d’avoir été conviée A ton repas de noce, ma cousine adorée. Nous avons le même âge, tu as franchi le pas J’espère que toi aussi tu m’accompagneras Lorsque je franchirai au bras de mon…

  • Au fil des jours,  Ninon,  Poème

    Trois p’tits baisers

    Trois p’tits baisers Sur tes lèvres-fraisier Trois p’tits baisers Et tout peut commencer Trois petites bises Sur tes lèvres cerise Trois petites bises Depuis longtemps promises Trois p’tits bécots Sur tes lèvres coquelicot Trois p’tis bécots Et mes mains sur ta peau Trois p’tits bisous Sur tes lèvres bijou Trois p’tits bisous Et le Je devient Nous J’aime à me rappeler Que tout a débuté Un joli soir d’été Par trois petits baisers. JMB 08/05/14

  • Au fil des jours,  Poème

    Sin Ayuda

    Loin des arènes Loin des sirènes Je traine ici J’ai pas d’abri. Mes quatre enfants Dans le néant Tout comme leur père Dans la misère. J’ai pas d’boulot J’ai pas d’euros J’ai rien de rien Je tends la main. Ca m’amuse pas Ca me plait pas Mais j’ai pas l’choix Entendez moi. Vous qui passez Baissez le nez Là dans le noir Sur le trottoir Avec les chiens Et les sans-rien Vous m’verrez là Moi pauvre gars. Là, à Madrid J’ai l’ventre vide Mais à Paris J’l’aurais aussi Juste un p’tit sou De rien du tout C’est pour manger Pas pour m’saouler Un jour j’espère Que la misère Me laissera…

  • Au fil des jours,  Poème

    Nuit pluie, matin, chagrin

    Hier soir soleil. Je rentre c’est bon Musique à fond Plein les oreilles Pendant la nuit Ca dégringole Et moi j’rigole Bien à l’abri Du fond d’mon lit J’entends le vent Putain quel temps Bon sang quelle pluie. C’matin j’descends J’mets mes chaussures Vite ma voiture Je vais à Caen Quelle découverte ! J’suis attrapé Hier j’ai laissé La f’nêtre ouverte Le cul mouillé Sur dix serviettes Quelle prise de tête J’suis dégouté !   JM Bassetti 20 Avril 2014. Droits de reproduction interdits, mais qui oserait reproduire ça, sans rire !!

  • Ninon,  Poème

    Eveil

    J’aime ta peau Le matin Au réveil Elle a le goût Du sommeil De la lumière timide Et de nos baisers d’hier. Un premier bisou Sous le cou. Ta peau est chaude Tu dors encore Je t’aime déjà. Tous droits réservés. Jm Bassetti Le 22-03-14

  • Atelier d'écriture,  Ninon,  Poème

    Le vent le plus doux

    Il en est des violents, Il en est des furieux, Il en est des méchants, Il en est des vicieux : Le Mistral, le Nordet, Le Cers, le Carcenet, Le Autan, le Noroît, Le Garbin, le Suroît, Mais le vent le plus doux, Celui qui guérit tout, C’est ton souffle Dans mon cou. Il en est des sauvages, Il en est des pervers, Qui s’attaquent aux rivages, Qui font gonfler la mer : Le Soulaire, le Dretvent, Le Thalwind, le Levant, L’Eisserot et l’Aigal, L’Hegoa et l’Autal, Mais le vent le plus doux, Celui qui guérit tout, C’est ton souffle Dans mon cou. Il en est des brûlants, Il en…

  • Poème,  Uchronie

    L’arroseur arrosé

    Si mon réveil n’avait pas sonné, S’il avait bien sonné Mais que je l’avais ignoré, Si une mauvaise nuit j’avais passée, Si j’avais été dérangé Au point de ne pouvoir me lever, Si la crève de la semaine passée Avait perduré, Si j’avais mal digéré Si j’avais eu une grosse diarrhée, Si sur la savonnette j’avais glissé, Si, en déjeunant,  je m’étais brûlé Avec mon café, Si cette nuit il avait neigé Ou venté Ou grêlé, Si le portail électrique était resté coincé, Si ma voiture n’avait pas démarré, Ou si le moteur avait explosé. Si la route avait été bloquée Si on m’avait empêché De passer De rouler D’arriver.…

  • Poème

    Kervenec

    Je n’avais que six ans quand un jour mes parents M’ont présenté à toi un jeudi de printemps. Je t’ai vue devant moi, devant mes yeux d’enfants Et l’amour est venu, presque instantanément. Je t’ai connue enfant, je t’ai connue ado Je suis venu te voir, déposant de mon dos Les tracas, les ennuis, les pleurs et tous les maux Que porte dans sa vie un homme, pas un héros.   Tu as connu mes pleurs, tu as connu mes rires Tu m’accueillais toujours avec tant de plaisir Tu transformais mes larmes, redonnant le sourire A celui qui venait plein de peines, de délires. Je suis venu souvent quand la…